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LA
CONCEPTION DU CINEMA FANTASTIQUE
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Les
acteurs sont choisis, les décors sont en place, les courageux
réalisateurs ont pris le film à leur compte,... alors
allumez les projecteurs, les tournages peuvent commencer... et la filmographie
s’épaissir au fil du cumul des oeuvres.
Mais avant çà, essayons d’y voir clair dans cet amalgame de genres, au fil des époques.
8-1-4 Le fantastique Américain (1931-1939)
Les films furent déjà énoncés, dans d’autres chapitres tout au long de cet ouvrage. Le filon qui fut exploité, démarra véritablement par Dracula de Tod BROWNING, en 1931 (1er film sonore d’épouvante), et on y retrouva par la suite tout le florilège de monstres utilisés par les studios UNIVERSAL (Frankenstein, la momie, le loup-garou...).
PARAMOUNT ne restera pas en marge, avec dès 1932, Docteur Jekyll et M. Hyde, puis vint le tour de UNITED ARTISTS (White zombie en 1932), de la M.G.M. (le masque d’or, en 1932), la R.K.O. (les chasses du conte Zaroff, en 1932, King-Kong en 1933) et enfin et entre-autres, le premier film en technicolor dans le style, les masques de cire (1933) de la WARNER . Ce cycle s’achevant par le fils de Frankenstein, à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, qui mit un frein provisoire à ces incroyables et depuis , nostalgiques , productions.
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Un
grand nombre de ces œuvres, à ces différentes époques,
se croisèrent dans un ballet continu, depuis l’apparition
de la télévision. C’est ce qui va être maintenant
conté (§
8-2 :Du petit écran au grand et vice-versa)
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